Vaccination – je ne suis pas pro

Vaccination

Vaccination

L’actualité COVID met en lumière l’importance et l’intérêt de la vaccination. 

 

Si l’on parle beaucoup de la vaccination contre la Covid-19, il ne faut pas pour autant occulter l’importance de la vaccination en général, qui permet de se prémunir contre bon nombre de maladies parfois mortelles (Variole, Rougeole, etc.) et/ou induisant des séquelles irréversibles (par exemple la poliomyélite). 

 

 

C’est une protection individuelle ET collective 

 

Jusqu’à présent, une seule maladie, la variole, a été éradiquée de la surface de la terre par les vaccins, épargnant quelque cinq millions de vies par an. 

 

La poliomyélite pourrait être la prochaine sur la liste. Cette maladie touche principalement les enfants de moins de 5 ans.  


Comme il n’existe pas de traitement, la prévention est la seule option.  

 

Le vaccin antipoliomyélitique, administré à plusieurs reprises, confère à l’enfant une protection à vie. 

Le nombre des cas a baissé de plus de 99% depuis 1988, passant de 350 000 selon les estimations dans plus de 125 pays d’endémie à 33 cas notifiés en 2018. 

 

La rougeole, qui tue chaque année 1,1 million d’enfants dans le monde, est un autre candidat possible à l’éradication.  


Entre 2000 et 2016, on estime que la vaccination antirougeoleuse a évité 20,4 millions de décès, faisant de ce vaccin le meilleur investissement dans la santé publique.

 

 

La rougeole est une maladie virale grave extrêmement contagieuse. Avant que la vaccination ne soit introduite en 1963 et qu’elle ne se généralise, on enregistrait tous les 2/3 ans d’importantes épidémies qui pouvaient causer environ 2,6 millions de décès par an. (Pour comparaison, les décomptes arrêtés au 07 mars 2021 font état de 2,5 millions de morts par la Covid-19 dans le monde) 

 

La rougeole reste l’une des causes importantes de décès du jeune enfant, alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace. On estime que 89 780 personnes, dont une majorité d’enfants de moins de 5 ans, sont mortes de la rougeole en 2016. 

 

Au total, les vaccins ont permis de maîtriser à des degrés divers sept graves maladies humaines — la variole, la diphtérie, le tétanos, la fièvre jaune, la coqueluche, la poliomyélite et la rougeole. 

 

À SAVOIR

Pour protéger la collectivité, il faut que la couverture vaccinale atteigne 90 à 95 %. 

 

Cela veut dire que, pour arrêter la circulation d’une maladie, il faut que 90 à 95 % de la population soit vaccinée. 

Les 11 vaccins obligatoires pour les enfants et les recommandations vaccinales pour les adultes en France :

Depuis 2018, chaque petit enfant doit obligatoirement être vacciné contre 11 maladies. 

 

Comme nous l’avons déjà expliqué, la vaccination est une protection individuelle et collective. 

Pour qu’un agent pathogène (et donc une maladie) cesse de circuler, il faut que la couverture vaccinale atteigne 90 à 95 %. 

En clair, il faut que 90 à 95 % de la population soit vaccinée 

 

Jusqu’en 2018, seuls trois (3) vaccins étaient obligatoires : le DTP ou diphtérie, tétanos, Polio. 

Huit (8) autres étaient recommandés pour les nourrissons et enfants. 

 

Le constat de ces dispositions était sans appel : très insatisfaisant puisque le pourcentage d’enfants vaccinés atteignait difficilement le seuil de 80 %. 

 

Un taux bien trop bas pour protéger la collectivité. 

 

C’est pourquoi depuis le 1er janvier 2018, tous les nourrissons sont désormais soumis à cette nouvelle obligation vaccinale (vaccination contre 11 maladies) sous peine de ne pouvoir être admis à l’école. 

 

Comme toujours concernant les vaccins, de nombreuses réticences sont exprimées. 

Les professionnels de santé de la CPTS Var Ouest souhaitent pouvoir répondre à ces interrogations et ces réticences et ont à cœur de rassurer la population territoriale au regard des fausses informations qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux et internet, concernant les vaccins. 

 

Ce qu’il faut bien comprendre et retenir, c’est que la vaccination est le seul moyen de protection à long terme contre des maladies à fort risque de résurgence comme la rougeole, ou des maladies facilement importables comme l’hépatite B. 

La Vaccination évite chaque année des dizaines de morts et handicaps causés par la méningite. 

 

Actuellement, la vaccination est le seul moyen d’enrayement de l’épidémie de COVID19 car il n’existe aucun traitement médicamenteux qui ait fait ses preuves pour guérir de la maladie. 

Mais pour cela, il faut que la population soit massivement vaccinée afin d’atteindre rapidement une couverture vaccinale supérieure à 90 %. 

Vaccination contre 11 maladies : de quoi parle-ton ?

Parler de la vaccination sans parler des maladies dont elle protège est un non-sens. 

DIPHTERIE 

C’est une maladie contagieuse due à une bactérie : la Corynebacterium diphtheriae, encore appelée le bacille de Klebs-Loeffler, car elle a été découverte en 1884 par les bactériologistes allemands Edwin Klebs et Friedrich LoefflerEn grec : bakterion = bâton ; coryne = massue ; diphterie = peau, membrane 

Elle se transmet par les voies respiratoires lors de contacts avec une personne infectée. 

 

Les symptômes de la maladie sont les suivants : Type angine, avec fièvre, gonflement de la gorge et maux de tête. La formation de « fausses membranes » dans la gorge peut s’étendre et entraîner la mort par asphyxie. 

 

La bactérie Corynebacterium diphtheriae produit une toxine qui se diffuse dans le sang et peut entraîner des complications graves comme des atteintes du cœur et/ou du système nerveux. 

 

La vaccination se fait par injection de 3 doses aux âges de 2 mois, 4 mois et 11 mois puis des rappels à différents âges chez l’enfant et l’adulte pour maintenir l’immunité (voir le tableau/calendrier vaccinal) 

 

La vaccination permet d’obtenir d’excellents résultats : 96 à 98% des nourrissons vaccinés développent des anticorps contre la maladie. 

Grâce à la vaccination, la diphtérie, qui entrainait plusieurs milliers de décès d’enfants chaque année (1945), a été éradiquée en France. Depuis 1990, aucun cas n’a été signalé. 

 

Toutefois, il faut maintenir une vigilance de tous les instants et respecter scrupuleusement les recommandations en matière de vaccination car le risque de résurgence (réapparition) est réel avec quelques cas importés par des personnes de retour d’un pays où circule encore la maladie. 

 

Photo d’un cas de diphtérie 

 

La corynebacterium diphteriae laisse apparaître des taches au fond de la gorge  

Dans les cas sévères, la corynebacterium diphteriae produit un poison (toxine) qui provoque une épaisse tache grise ou blanche au fond de la gorge.

TETANOS :

C’est une maladie non contagieuse due à une toxine produite par une bactérie : la Clostridium tetani, que l’on trouve naturellement dans la terre. 

 

Elle se transmet par n’importe quelle blessure ou plaie banale, par exemple au cours de simples activités de jardinage. 

 

Les symptômes sont des contractions musculaires intenses, accompagnées de spasmes et de convulsions, avec atteinte des muscles respiratoires qui peut entraîner la mort par asphyxie. 

 

La vaccination se fait par injection de 3 doses aux âges de 2 mois, 4 mois et 11 mois puis des rappels à différents âges chez l’enfant et l’adulte pour maintenir l’immunité (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

 

La vaccination permet une protection très efficace puisque quasiment 100% des nourrissons vaccinés développent des anticorps. La protection dure, chez l’adulte, au moins 20 ans, rendant la maladie exceptionnelle grâce à la vaccination. 

 

Sir Charles Bell – Le corps du soldat souffrant de tétanos – 1809

POLIOMYELITE

C’est une maladie contagieuse due à un poliovirus. 

Elle se transmet par voie orale, par l’ingestion d’aliments, d’eau ou de toute boisson contaminée par les selles d’une personne infectée. 

 

La poliomyélite est asymptomatique dans trois quarts des cas. 

Dans un quart des cas, on note une fièvre, des malaises, des maux de tête, des troubles gastro-intestinaux et/ou des raideurs musculaires. 

Chez un petit nombre de personnes, le virus atteint la moëlle épinière et les neurones qui commandent les muscles, ce qui entraîne des paralysies. 

 

La vaccination se fait par injection de 3 doses aux âges de 2 mois, 4 mois et 11 mois puis des rappels à différents âges chez l’enfant et l’adulte pour maintenir l’immunité (voir le tableau/calendrier vaccinal) 

 

La poliomyélite représentait la première cause de handicap chez l’enfant. 

La vaccination a permis de faire disparaître la maladie en France.  

Toutefois, le risque de résurgence (réapparition) est non négligeable et réel puisque certaines régions du monde font état de la présence de la maladie. 

Il est à rappeler qu’un cas importé avait été déclaré en 1995 en France. 

 

COQUELUCHE

La coqueluche est une maladie contagieuse provoquée par une bactérie : la Bordetella pertussis. 

La particularité de cette maladie est qu’elle est non immunisante, c’est-à-dire qu’il est possible de l’attraper plusieurs fois. 

Bordetella pertussisCrédit : BIBLIOTHÈQUE DE PHOTOS CAVALLINI JAMES / BSIP / SCIENCE 

La coqueluche se transmet par voie respiratoire lors de contacts avec une personne infectée. Dans la moitié des cas, les nourrissons sont contaminés par l’un de leurs parents. 

Outre la vaccination, un des moyens de prévention, comme pour la COVID, est le respect des gestes barrières et le port correct du masque. 

 

Les symptômes de la coqueluche sont une toux importante et persistance, de jour comme de nuit, pendant plusieurs semaines. 

La maladie peut être très sévère chez les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes âgées, entrainant des complications nécessitant une hospitalisation. 

Malgré la vaccination, introduite en France en 1959, la maladie continue de circuler bien que la vaccination ait entrainé une chute spectaculaire du nombre de cas.. Entre 1997 et 2015, on recensait entre 200 et 400 cas par an, dont 30 à 50 % concernaient des nourrissons de moins de 3 mois. 

9 cas sur 10 nécessitent une hospitalisation et il est à déplorer entre 1 et 3% de décès. 

 

La vaccination se fait par injection de 3 doses aux âges de 2 mois, 4 mois et 11 mois puis des rappels à différents âges chez l’enfant et l’adulte pour maintenir l’immunité (voir le tableau/calendrier vaccinal) 

 

L’efficacité du vaccin varie entre 85 et 100% et la durée de protection est estimée entre cinq et 10 ans, d’où l’importance de respecter le calendrier vaccinal et les rappels. 

MENINGITES A HAEMOPHILUS INFLUENZAE TYPE B (HIB) :

C’est une maladie contagieuse provoquée par une bactérie, la Haemophilus influenzaede type b (Hib). 

La plupart des cas de grippe saisonnière admis en réanimation sont des personnes âgées de 65 ans et plus ou souffrant de maladie chronique, ou des femmes enceintes. 

Elle se transmet par les voies respiratoires lors de contacts avec une personne infectée. 

Dans 95% des cas, cette infection survient chez les enfants de moins de 5 ans. 

 

Cette bactérie provoque chez les nourrissons et les petits enfants une méningite purulente et/ou une inflammation de l’épiglotte pouvant conduire à un étouffement rapide. 

Les symptômes sont souvent sous forme d’infections locales, comme les otites ou les infections du larynx. 

La bactérie peut se disséminer dans l’organisme et provoquer des méningites, qui sont des infections des enveloppes du cerveau. 

Ces méningites peuvent être mortelles ou laisser, dans 15% des cas, des séquelles graves comme une surdité ou une cécité, malgré un traitement antibiotique en milieu hospitalier. 

 

 

 

La vaccination se fait par injection de 3 doses aux âges de 2 mois, 4 mois et 11 mois (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

 

Le vaccin est extrêmement efficace puisque sa protection est proche de 100%. 

Depuis 1999, aucun cas de méningite n’a été identifié en France chez un enfant ayant reçu toutes ses doses de vaccin recommandées avant l’âge de 2 ans. 

 

Fillette avec le visage gonflé par l’infection Hib. 
Photo: Children’s Immunization Project, St. Paul, Minnesota 
 

HEPATITE B

C’est une maladie contagieuse causée par un virus, le VHB. 

 

Le VHB est un virus à ADN qui infecte explicitement les cellules hépatiques, c’est à dire du foie. 

 

Le foie est un organe vital du corps qui aide au métabolisme, à la digestion, à la désintoxication et à la production de protéines nécessaires à l’organisme. 

 

Ce virus se transmet par voie sanguine ou autre fluide corporel comme les sécrétions vaginales ou le sperme, notamment. 

 

Le risque d’infection est très faible pendant l’enfance. Il apparaît plutôt à l’adolescence avec les relations sexuelles, l’utilisation éventuelle de seringues pour l’usage de drogues ou encore via du matériel de piercing ou de tatouages mal stérilisé. 

 

Les symptômes de la maladie sont ceux d’une infection du foie, comme par exemple une jaunisse, des maux de ventre, des nausées et des vomissements, de la fièvre et/ou une grande fatigue. 

 

L’infection par le VHB peut entraîner une maladie aiguë chez environ 95% des adultes infectés et seulement 5% développeront une maladie chronique.  

Les adultes peuvent éliminer le virus de leur système grâce au système immunitaire sain et efficace des adultes. 90% des cas atteints d’une forme aigüe guérissent spontanément.  

Mais la maladie peut évoluer vers une hépatite fulminante, c’est-à-dire une forme grave d’atteinte du foie pouvant dans certains cas nécessiter une greffe. 

Cependant, 90% des infections contractées à la naissance ou pendant la naissance entraînent une infection chronique par le VHB. 

 

La vaccination se fait par injection de 3 doses aux âges de 2 mois, 4 mois et 11 mois (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

 

En France, le nombre d’hépatites B fulminantes a très fortement été réduit grâce à la vaccination, passant d’une vingtaine de cas par an dans les années 1990 à moins de 5 dans les années 2000. 

 

Toutefois, la vaccination reste nécessaire en raison de la forte incidence de cette maladie dans de nombreux pays, notamment d’Afrique subsaharienne et d’Asie où 5 à 10 % de la population adulte est porteuse chronique du VHB. 

 

MENINGITES ET SEPTICEMIES A MENINGOCOQUES

C’est une maladie contagieuse due à une bactérie : la Neisseria meningitidis. 

Elle se transmet par voie respiratoire lors de contacts avec une personne infectée. 


Il faut savoir qu’entre 5 et 10% des Français sont porteurs de la bactérie au niveau de la gorge, sans aucun symptôme. 


Cependant, les méningocoques peuvent passer dans le sang. On parle alors d’Infection Invasive à Méningocoques ou IIM. 


Les formes les plus graves de la maladie sont les méningites, c’est-à-dire les infections des membranes qui enveloppent le cerveau, et les septicémies qui peuvent conduire au décès ou laisser des séquelles importantes. 


Les nourrissons, les jeunes enfants et les jeunes adultes sont les plus touchés. 

 

La vaccination se fait par injection de 2 doses aux âges de 5 mois et 12 mois (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

 

Depuis 2003, première année de lancement de la vaccination contre le nombre d’infections a fortement diminué puisqu’il est passé de 219 cas par an avant les premières vaccinations à 118 cas en 2015. 

 

Le vaccin étant devenu obligatoire depuis 2018, il est attendu de nouveau une baisse importante du nombre de cas. 

 

MENINGITES, PNEUMONIES ET SEPTICEMIES A PNEUMOCOQUES :

C’est une maladie contagieuse due à une bactérie appelée pneumocoque ou streptococcus pneumoniae. 

Elle se transmet par les voies respiratoires lors de contact avec une personne infectée. Le pneumocoque est la première cause de méningite bactérienne chez l’enfant et l’adulte.

 

Parmi les symptômes des affections dues à des pneumocoques, on retrouve une douleur thoracique, une forte fièvre, des frissons, une sensation de malaise, une toux sèche, des maux de tête intenses, des nausées voire des vomissements, notamment. 

Les séquelles sont fréquentes, dans environ un tiers (1/3) des cas (surdité, cécité), même après un traitement par antibiotique en milieu hospitalier. 

 

La vaccination se fait, chez le nourrisson, par injection de 3 doses de vaccin dit « 13-valent », c’est-à-dire protégeant contre 13 souches différentes. 

 

Ces injections se font à l’âge de 2 mois, 4 mois et 11 mois (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

Pour les enfants nés prématurément et pour les nourrissons à risque, il est nécessaire de faire une injection supplémentaire à l’âge de 3 mois. 

 

Une fois ces injections effectuées, il n’est plus nécessaire de faire de rappel. 

 

ROUGEOLE

C’est une maladie extrêmement contagieuse due à un virus à ARN appartenant au genre morvillivirus de la famille des Paramyxoviridae 

La maladie se transmet par les voies respiratoires lors de contacts avec une personne porteuse du virus. 

Il faut retenir que ce virus est extrêmement contagieux : Une personne contaminée par la rougeole peut infecter entre 15 et 20 personnes. 

 

Parmi les symptômes, on retrouve une fièvre élevée puis, survient une éruption cutanée au niveau de la tête qui s’étend progressivement sur tout le corps. 

Des complications, dues au virus ou à des sur-infections peuvent survenir. 

Elles peuvent être peu graves (otite aigüe, laryngite , diarrhée) ou plus graves (atteinte pulmonaire virale ou surinfection bactérienne (pneumonie), atteinte du foie et reins, encéphalites…. 

 

La rougeole provoque une amnésie de l’immunité, c’est pour cela qu’elle est très grave. 

 

Il faut savoir qu’après une infection par le virus de la rougeole, plus des 2/3 des anticorps du répertoire immunitaire de l’organisme sont éliminés. 

 

Anticorps du répertoire immunitaire : Anticorps fabriqués par le corps pendant les années précédentes pour se protéger des infections. 

 

D’où la gravité de la maladie car cela veut dire qu’en plus de la maladie rougeole elle-même, tout peut arriver dans les mois, les années qui suivent car les défenses immunitaires de la personne atteinte seront nettement diminuées. 

La vaccination se fait par injection de 2 doses aux âges de 12 mois et entre 16 et 18 mois (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

 

La vaccination protège dans près de 100% des cas après deux doses de vaccin. La rougeole pourrait disparaître grâce à l’obligation vaccinale 

 

OREILLONS :

C’est une maladie très contagieuse qui est due, à un virus du genre rubulavirus de la famille des Paramyxoviridaeappelé encore virus « ourlien » 

 

La maladie se transmet par les voies respiratoires lors de contact avec une personne porteuse du virus. 

 

Dans 20 à 30 % des cas d’oreillons, il n’y a aucun symptôme et l’affection passe inaperçue. 

 

Les oreillons se manifestent par de la fièvre et un gonflement important et douloureux du à une inflammation des glandes salivaires situées sous et en avant des oreilles, appelées « glandes parotides ». 

La maladie peut provoquer des symptômes qui doivent alerter : méningite, surdité, inflammation du pancréas (que l’on appelle pancréatite) ou des testicules (que l’on appelle orchite) pouvant entraîner une stérilité chez le garçon après la puberté. 

 

 La vaccination se fait par injection de 2 doses aux âges de 12 mois et entre 16 et 18 mois (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

 

Avant l’introduction du vaccin, des centaines de milliers de cas étaient recensés chaque années chez l’enfant en France.  L’efficacité de la vaccination après deux doses étant proche de 100%, la maladie a pratiquement disparu du territoire national 

 

RUBEOLE :

C’est une maladie contagieuse provoquée par un virus de la famille des « togaviridés »  Son incubation est voisine de 13 à 20 jours.  

 

Il se transmet par les voies respiratoires lors de contacts avec une personne porteuse du virus. 

 

Dans environ la moitié des cas, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Dans l’autre moitié, la maladie se manifeste par l’apparition de fièvre, une sensation de malaise général, puis l’apparition de boutons. C’est une maladie épidémique généralement bénigne qui touche essentiellement les enfants mais qui peut provoquer de graves malformations congénitales lorsque les femmes sont infectées au début de leur grossesse. Ce risque est très élevé (environ 90%) si la transmission a lieu pendant les 3 premiers mois de la grossesse et reste important jusqu’au sixième mois de grossesse. 

 

Le risque pour le fœtus peuvent-être des atteintes cardiaques, oculaires (essentiellement cataracte), de l’oreille interne (surdité) et cérébrale (microcéphalie, c’est-à-dire un petit périmètre crânien avec un retard intellectuel et une épilepsie souvent associée) 

 

La vaccination se fait par injection de 2 doses aux âges de 12 mois et entre 16 et 18 mois (voir le tableau/calendrier vaccinal). 

 

La vaccination protège la personne vaccinée et diminue fortement la circulation du virus, donc le risque de transmission à une femme enceinte. 

 

Grâce à la vaccination, le risque d’infection au cours de la grossesse a pratiquement disparu en France alors que dans les années 1980, environ 5 cas de malformations liés à la rubéole pour 100 000 naissances étaient enregistrés. 

 

 

Les Papillomavirus

Les papillomavirus humains (HPV) appartiennent à une famille de virus comptant plus de cent variants.  

Les conséquences d’une infection peuvent, selon le type de papillomavirus, aller de la verrue génitale (condylome) aux cancers 

Plus de 99 % des cancers du col de l’utérus sont provoqués par une infection chronique par papillomavirus. 

Les papillomavirus sont également mis en cause dans les cancers de la vulve, du vagin et dans les cancers oropharyngés et anaux. 

 

Selon le Professeur Elisabeth BOUVET, Présidente de la commission technique des vaccinations de la HAS (Haute Autorité de Santé), ″les papillomavirus sont à l’origine de 6000 cancers par an, dont un quart chez les hommes. Chez les femmes, le cancer du col de l’utérus est responsable, chaque année, d’un millier de décès.″ 

Et tout cela malgré le dépistage systématique de ce cancer réalisé par frottis tous les trois ans. 

 

C’est pourquoi la meilleure protection contre le papillomavirus est la vaccination avant infection 

 

D’après les estimations, pratiquement 80 % de la population sexuellement active risque une ou plusieurs infections successives par papillomavirus. C’est la raison pour laquelle il est conseillé aux jeunes filles de se faire vacciner avant leur première relation sexuelle. 

 

Cependant, la vaccination introduite en France dès 2006 pour les jeunes filles reste bien en deçà des taux attendus par les autorités de santé. 

En 2018, le taux de vaccination atteignait à l’échelle nationale, seulement 29,4 % pour la première dose et 23,7% pour les trois doses nécessaires chez les jeunes filles de 16 ans (données Santé Publique France – Lire l’article : Evolution de la couverture vaccinale du vaccin contre le papillomavirus en France – 2008-2018– Voir dossier non pro de santé/Prévention/Vaccination/evolution couverture vaccinale papillomavirus 2008-2018. 

 

 

Pour éviter la circulation de sous-types de papillomavirus humains sexuellement transmissibles, les autorités de santé ont décidé, à la lumière de la recommandation vaccinale de la HAS de décembre 2019 (vaccination contre les papillomavirus chez les garçons), d’étendre aux garçons la vaccination contre le papillomavirus.

 

Le Vaccin, Comment ça fonctionne ?

Le Rôle de la CPTS Var Ouest est d’être facilitatrice, éducatrice en santé.  Il est important d’expliquer tant aux adultes qu’aux plus jeunes, aux enfants, ce qu’est un vaccin et à quoi ça sert. 

 

De nos jours, trop de fausses informations circulent sur internet et les réseaux sociaux, ce qui contribue à créer un climat de méfiance voir de défiance vis-à-vis de la vaccination. 

 

Il est parfois complexe d’expliquer de façon simple comment fonctionne notre système immunitaire, particulièrement aux enfants. 

 

En 1986, une série télévisée d’animation française a su vulgariser à souhait le corps humain et son fonctionnement : « Il était une fois… La vie ». 

Des personnages personnifient les éléments ou les parasites du corps humain. 

 

C’est pourquoi nous mettons à disposition des parents (qui pourront ainsi également le (re) découvrir) l’épisode 22 de cette série animée, intitulé : « La Vaccination », afin de leur faciliter et simplifier la tâche lorsque leurs enfants leur demanderont : « C’est quoi un vaccin ? A quoi ça sert ? » 

 

Le Système immunitaire, cette machine incroyable.

Lorsque les virus et les bactéries ont réussi à franchir la première barrière de défense de l’organisme (la réaction inflammatoire), une deuxième ligne se met en action : c’est l’immunité adaptative.  

Ce deuxième bouclier protecteur est spécifique aux vertébrés.  

Il met en œuvre un mécanisme complexe faisant appel à des globules blancs particuliers : les lymphocytes. 

 

L’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a réalisé un excellent petit film expliquant à la perfection ces mécanismes  

Tout au long de la vie, le système immunitaire garde la mémoire des agressions virales ou bactériennes passées. Chaque fois qu’un nouvel antigène se présente, certaines cellules immunitaires sont chargées de déterminer sa fiche d’identité et de la conserver dans l’attente d’une future agression. La vaccination prend appui sur ce mécanisme pour enrayer les antigènes les plus fulgurants. 

 

L’INSERM a réalisé là encore un excellent petit film expliquant à la perfection ces mécanismes qui permet de mieux comprendre l’intérêt de la vaccination. 

La Vaccination comporte-t-elle des risques ?

En plus des contrôles classiques réalisés par l’industriel avant la commercialisation d’un lot de vaccins,tous les lots de vaccins font l’objet, avant leur commercialisation dans l’Union européenne,d’un contrôle parl’Agence nationale de sécurité du médicament des produits de santé(ANSM) ou par une autre autorité de santé européenne, selon le principe de reconnaissance mutuelle des contrôles.  

Ce double contrôle est une garantie supplémentaire de la sécurité et de la qualité des vaccins. 

 

Les vaccins sont des médicaments. Ils répondent donc aux mêmes exigences en matière d’Autorisation de mise sur le marché (AMM) et de sécurité d’emploi ainsi qu’aux mêmes conditions de surveillance que les autres médicaments. Avant qu’un vaccin puisse être utilisé, sa qualité pharmaceutique, son profil de sécurité d’emploi et son efficacité doivent être démontrés et validés. L’ANSM a pour mission de garantir la sécurité des produits de santé dès la phase des essais initiaux jusqu’à leur utilisation dans la « vie réelle ». 

 

Au moment de la mise sur le marché, la totalité des risques liés à un médicament ne sont pas toujours connus. Des premières informations ont été réunies au moment des essais cliniques mais ceux-ci sont réalisés sur une petite partie de la population et dans des conditions bien définies. C’est pourquoi, lorsque le médicament arrive sur le marché et devient disponible pour un plus grand nombre de personnes, il continue à être suivi et analysé en permanence compte tenu de l’évolution des connaissances et de son utilisation dans la vie quotidienne. 

 

C’est pourquoi l’ANSM évalue la sécurité d’emploi des vaccins en assurant une surveillance continue des effets indésirables (ou effets secondaires) prévisibles ou inattendus, en conduisant des études dans des groupes de populations et en finançant des projets de recherche. 

 

L’ANSM conduit en partenariat avec l’assurance maladie, des études réalisées à partir des différentes bases de données disponibles. Elles permettent aux autorités sanitaires de disposer d’études en conditions réelles d’utilisation des médicaments par un nombre très important de personnes, avec toutes les garanties d’expertise et d’indépendance requises. Ces études contribuent à renforcer la surveillance des produits de santé en vie réelle. 

 

Dans tous les cas, votre médecin traitant saura vous accompagner dans votre démarche vaccinale afin de prévenir tout risque d’effet indésirable. 

La CPTS Var Ouest a à cœur de tout mettre en œuvre sur le territoire pour permettre à la population de vivre mieux plus longtemps. 

 

La Vaccination permet de se protéger contre des maladies potentiellement graves voire mortelles. 

 

C’est pourquoi elle organise des campagnes d’information sur le territoire et participe activement à la mise en place de campagnes de vaccinations afin de mieux protéger la population. 

 

C’est ainsi que la CPTS Var Ouest est acteur majeur et œuvre pour faciliter l’ouverture et la tenue du centre de vaccination COVID sur la commune du Beausset et qui est le centre de vaccination du territoire Var Ouest. 

 

Ce centre est ouvert depuis le 15 mars 2021 

Connaître les actions de la CPTS Var Ouest concernant la vaccination